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Les Fastes Guerriers
Chacun des articles qui compose cette rubrique est centré autour d'une photo d'une ou de plusieurs figures peintes par mes soins. Je n'ai pas cherché à soigner le réalisme des décors, qui sont improvisés avec ce que j'avais sous la main.
Mais parfois cela donne un petit côté surréaliste qui n'est pas déplaisant... -
Par Numéro de série 23 le 4 Octobre 2008 à 23:01Une virée au cœur d’époques légendaires cela vous dit ?
J’ai sur une étagère une petite collection de guerriers de toutes nations qui ont eu une soudaine envie de devenir célèbres.
Appuyant avec insistance leurs revendications de la pointe de leurs épées, et menaçant de me couper la tête si je n’obtempérais pas, il a bien fallu que je trouve quelques heures pour les mettre en ligne.
Un détail : ils atteignent avec peine une fois descendus de cheval les deux centimètres de hauteur... Je vous laisse deviner le défi que cela représente de les peindre... Sans compter que tous sont aussi indisciplinés qu’individualistes !
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Par Numéro de série 23 le 4 Octobre 2008 à 23:07Vêtements chamarrés, couleurs éclatantes, fantaisie : l’Antiquité se prête admirablement bien à une certaine liberté d’interprétation, que n'offrent pas les époques plus récentes.
Regardez ce cavalier scythe et vous comprendrez pourquoi j’ai abandonné la guerre de Trente ans, l’ère Napoléonienne ou bien encore la Seconde guerre mondiale.
Ici plus question de devoir respecter strictement des uniformes qu’il faut ensuite répéter en une série interminable.
L'Antiquité a ce petit plus que ce qui en est connu est infime par rapport à ce qui est à reconstituer...
On respecte ainsi un cadre historique tout en disposant d'une large marge en matière d'imagination.
Du coup chaque personnage possède son caractère propre.
Je vous avais dit qu'ils étaient individualistes !
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Par Numéro de série 23 le 4 Octobre 2008 à 23:15Perses et Gaulois sont, jusqu’ici, les peuples que j’ai trouvé les plus intéressants à décrire, offrant une variété quasi infinie de motifs et de couleurs.
Pour les cavaliers belges et gaulois que voici, ainsi que pour leurs compatriotes à pied, il a été plaisant de modifier presque chaque figurine pour lui donner ce qui, lorsqu’on lit les descriptions antiques, les caractérisent le plus : la violence et la rapidité du mouvement.
Ai-je réussi à le traduire ? A vous d’en juger.
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Par Numéro de série 23 le 5 Octobre 2008 à 08:40Voici le maître de la cavalerie perse de Darius III, en pleine charge (il a d'ailleurs manqué de sabrer notre reporter).
Je suis assez content de l'expression de son regard, sur un visage à peine plus gros qu'une tête d'épingle.
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Par Numéro de série 23 le 5 Octobre 2008 à 08:43Je dispose de plusieurs vues de ce cher Oxathres, et je ne peux pas résister à l'envie de vous en présenter une autre...
Il porte un manteau d'or et de pourpre, réservé aux plus proches parents du Roi des Rois. Et au final, il a quand même réussi à ne pas trucider le photographe. Difficile de lui demander "on ne bouge plus !" pour lui tirer le portrait.
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Par Numéro de série 23 le 5 Octobre 2008 à 13:51La mêlée de rugby n'a pas été inventée par les Bretons comme soutenu dans Astérix, mais bien par les hoplites grecs.
La seule différence est qu'ils n'avaient pas le ballon ovale.
Sur ce document contemporain d'Hérodote, on peut voir un amas fortement resserré de ces lourds guerriers, juste avant le choc.
Notez que pour les boucliers (les lourds "hoplon" de bronze) chacun y va de son propre décorum, comme dirait César.
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