Restons au milieu des oliviers avec ce groupe d'archers crétois, reconnaissables à leurs petits boucliers et au bandeau ceinturant les cheveux.
Une fois encore j'ai essayé de différencier au maximum les gestes et les visages.

Ah voici l'Amazone ! Un peu de grâce dans un monde de brutes.
Elle a un petit air d'Andalouse vous ne trouvez pas ? Bon là, je l'avoue j'ai triché.
Car cette guerrière est une exception (de charme) parmi mes guerriers : c'est une géante.
Pensez, elle doit bien faire 6 centimètres de haut !

Nous parlions il y a peu de boucliers décorés.
Qui s'y frotte s'y pique !

Une photo un peu flou me diriez-vous. Mais ce char perse fonçait à une telle allure qu'il était difficile de faire autrement.
Cela permet d'en découvrir l'intérieur, fort peu austère. Tout est riche à profusion, dans cet Orient antique ! Et le moindre support est prétexte à ornementation.

En voilà un qui s'est mis sur son trente-et-un.
Ce char d'assaut hellénistique brille de mille feux, à tel point qu'il en a volé la vedette à son équipage, dont on ne devine qu'une main ou un bras.
L'animal étant assez susceptible, il a bien fallu accéder à sa demande. Bien évidemment, le cornac et les deux soldats n'en sont pas restés là et ont menacé à leur tour.

Un barrissement particulièrement tonitruant a mis fin à toute revendication de leur part (ouf)...

Mais tous les Perses portent de grandes tenues !
Ce qui est plaisant lorsque l'on peint ces régiments achéménides, c'est la variété des nations qui les composent, qui permet de jouer sur toutes les teintes de peaux.
Ici le soldat à l'épée de droite est probablement d'origine élamite, avec un visage très sombre. L'archer en jaune et noir, lui, porte barbe rousse et un teint plus clair, issu des hautes terres d'Asie. D'autres sont à peine bronzés par le soleil.
Le tout forme un cocktail détonnant de couleurs, qui s'ajoute à la richesse des vêtements.